Services

Je propose des services spécialisés de traduction du français vers l’anglais ainsi que de révision, de préparation de copie, de correction et de relecture d’épreuves de textes en anglais (traduits ou rédigés directement en anglais) aux professionnels des arts visuels. Forte de dix ans d’expérience, je travaille avec un portefeuille de clients qui comprend des éditeurs de livres d’art, des commissaires d’exposition, des universitaires et des consultants en art. J’ai l’intime conviction que l’art est porteur de beauté, de sens et d’espoir. Mon but est d’apporter ma contribution aux écrits de référence sur l’art avec des textes de qualité.

Projets récents

Anaïs Lellouche, Collaborations with Visionary Artists, Collectors and Communities, Londres : préparation de copie, catalogue, Naila Collection, 2022

Éditions Le Manuscrit, Collection Transversales, Paris : traduction – Van Damme, Stéphane « Sociabilités orientalistes ? Collectionner les médailles à Paris (1690–1730) » dans Alayrac-Fielding (V.) et Mesplède (S.) (dir.), Les réseaux de sociabilité dans la culture des Lumières. Circulations, échanges et transferts, t. VIIII, 2022

Éditions Mare & Martin, Paris : traduction – Faroux, Renaud, Van Der Riet, Francis, Laurent, Stéphane, and von Veh, Karen, Diane Victor : Estampes Dessins Suie / Prints Drawings Smoke, 2023

Éditions Snoeck, Gand : préparation de copie, correction et relecture sur épreuves – catalogues d’exposition, Lettres de Lumière, Louvre Abu Dhabi / Bibliothèque nationale de France / France Muséums et Années pop, années choc, 1960–1975, Fondation Gandur / Mémorial de Caen, 2023

Musée Barbier-Mueller, Genève : traduction – articles, Arts & Cultures (no 23,  Cosmos), 2022

Musée des Beaux-Arts de Bordeaux : traduction – textes de salles, Rosa Bonheur 1822–1899, 2022

Musée des Beaux-Arts de Rennes : traduction – livret d’aide à la visite, Marcelle Cahn. En quête d’espace, 2023. Traduction, révision, préparation de copie et correction – catalogue d’exposition, Hayter et l’atelier du monde, 1927–1964. Entre surréalisme et abstraction, 2021

Traduction du français vers l’anglais

Une traduction de qualité repose sur trois critères essentiels : une compréhension de la culture dans laquelle s’inscrit la langue source, d’excellentes compétences rédactionnelles dans la langue cible et une bonne maîtrise du sujet abordé. 

À ces trois critères, j’ajouterais l’expérience et la spécialisation : je traduis exclusivement du français vers l’anglais et j’ai choisi de limiter mon travail à un seul domaine d’expertise – l’art. 

Je pense qu’une traduction doit être aussi proche que possible de l’original. Pour autant, elle ne doit pas être difficile à lire. Produire une traduction fidèle dans un anglais naturel crée souvent un conflit chez le traducteur. Trouver des solutions élégantes et concises lorsque les deux langues divergent équivaut à jouer les funambules entre lexique, syntaxe et grammaire. En fin de compte, j’aspire à ce que l’auteur francophone soit assuré que j’ai respecté sa pensée et que le lecteur anglophone oublie qu’il lit une traduction tout en prenant plaisir à se voir transporter dans une autre dimension culturelle.

Révision de traductions du français vers l’anglais

Même les traducteurs chevronnés peuvent faire une lecture trop littérale d’un texte, mal décrypter le sens d’un passage, laisser passer des coquilles et oublier des mots, voire des phrases entières. C’est tout l’intérêt de faire appel à une deuxième paire d’yeux, celle du réviseur. 

J’applique pour la révision la même approche que pour la traduction, mais ici le travail consiste à comparer chaque phrase du texte anglais (cible), traduit par un tiers, au texte français (source). 

Outre les vérifications d’usage (orthographe, typographie, chiffres, etc.), je détecte les interférences de la langue source, les contresens, les ajouts, les omissions, les contradictions et les incohérences. Si la traduction est trop littérale, je la rends plus idiomatique ; si elle s’éloigne trop de la source, je rectifie le tir. Je traque aussi, dans mes propres traductions comme dans celles des autres, les interprétations trop subjectives qui pourraient déformer le propos de l’auteur. 

Le travail de révision et celui de préparation de copie et correction de textes en anglais peuvent se recouper largement selon le projet.

Préparation de copie et correction

Je lis et corrige des textes rédigés directement en anglais, ainsi que des traductions. 

Étape cruciale de la chaîne du livre, la préparation de copie et la correction consistent à vérifier le texte de l’auteur (sa « copie », dans sa forme originale ou traduite) phrase par phrase et à y apporter les modifications nécessaires.

Il est important que le niveau d’intervention dans la préparation de copie et la correction soit convenu à l’avance, car il varie en fonction du texte, du délai et du budget. Une intervention « légère » peut porter sur le stylage (la préstructuration), l’orthographe, la grammaire, la ponctuation, la syntaxe, les répétitions et les incohérences évidentes, ainsi que sur l’application de la charte éditoriale du client ou des conventions éditoriales couramment utilisées au Royaume-Uni ou aux États-Unis*. Une intervention approfondie va plus loin, car elle examine la structure et l’enchaînement logique des idées, la clarté et la lisibilité, le rythme et la mélodie. Elle veille aussi à l’adéquation du registre et à la recontextualisation, et s’assure d’éliminer les termes discriminatoires et toute forme de plagiat. Les références et la cohérence stylistique sont vérifiées, ainsi que tout ce qui pourrait nuire à la crédibilité de l’auteur.

*Références principales : New Hart’s Rules (Oxford), Butcher’s Copy-editing (Cambridge) ou Chicago Manual of Style.

Relecture sur épreuves

La relecture sur épreuves, qui consiste en un contrôle qualité du texte définitif mis en page avant impression ou mise en ligne, intervient à la fin du processus – normalement sous fichiers pdf, à l’aide des outils d’annotation. 

À ce stade, je mets l’accent sur les erreurs typographiques, les coquilles et les détails de mise en page (formatage, alignement et espacement, césures, pagination, contenu et titres sont tous vérifiés). 

Professionnalisation

J’assiste régulièrement à des cours et à des événements de formation professionnelle continue. Je fais partie de la promotion 2023 de l’École de traduction littéraire (ETL). Je suis adhérente également de quatre associations professionnelles :

Association des Correcteurs de Langue Française (ACLF)

Chartered Institute of Editing and Proofreading (CIEP)

Institute of Translation and Interpreting (ITI)

Société Française des Traducteurs (SFT)

Je lis de nombreuses publications dans mon domaine de spécialité, tant en anglais qu’en français, et je me rends régulièrement à des musées, expositions, galeries et salons, en France et au Royaume-Uni. Je suis également abonnée à des revues et bulletins d’information sur l’art, de même qu’aux communications sur les médias sociaux de diverses institutions afin de rester au fait de l’actualité artistique. De cette manière, je me tiens en prise directe avec la terminologie contemporaine appropriée et me familiarise avec les styles et les conventions éditoriales utilisés par différents éditeurs, commissaires d’exposition, critiques, journalistes et universitaires, dans les deux langues. 

Travail en équipe

J’ai la chance de collaborer régulièrement avec Sarah Kane, Florence Morel et Barbara Vial. Sarah est lectrice-correctrice et traductrice britannique, spécialisée dans les arts visuels (MA Courtauld Institute of Art) ; contactez-moi pour obtenir son adresse e-mail. Florence est secrétaire d’édition et de rédaction française, tandis que Barbara – traductrice de nationalité française et stagiaire à l’ETL – est mon homologue pour la traduction de l’anglais vers le français. 

Partageant toutes trois mes centres d’intérêt et mes valeurs, ces professionnelles indépendantes expérimentées ont un haut niveau d’exigence dans leur métier.

Approche

De nos jours, nos possibilités de lectures sont infinies. Mais à quel moment lisons-nous pour le plaisir ? Dans le détail ? À quelle fréquence nous contentons-nous de faire défiler des textes, de les « balayer », en essayant d’assimiler rapidement des informations, dans un but précis, de manière distraite et en surcharge ? 

J’ai conscience que nous sommes aujourd’hui submergés de mots, générés par milliards par des machines. Face à ce constat, je m’attache à façonner chaque texte qu’il m’est donné de traduire ou de relire avec soin et sensibilité humaine. Là est ma ligne directrice. Un artiste ferait de même avec de la peinture ou de l’argile, mon médium à moi étant les mots. 

Cette approche s’applique particulièrement aux beaux-arts et aux textes qui s’y rapportent. Dans une œuvre visuelle, l’artiste choisit d’exprimer ce qui compte à ses yeux. Dans un texte, l’auteur contextualise l’œuvre historiquement, socialement et émotionnellement. L’artiste et l’auteur se sont tous deux profondément investis pour communiquer leurs idées par le biais de leurs médiums respectifs, intimement liés. Ils ne méritent pas moins d’efforts de la part des personnes chargées de transmettre leur message à un public plus large.